Le petit train de la Rhune

A 10 kilomètres de Saint-Jean-de-Luz, à mi-distance entre les villages typiques d'Ascain et de Sare, le petit train à crémaillère de La Rhune vous amène, à 905 mètres d'altitude, sur le sommet mythique du Pays Basque, qui domine à perte de vue, les côtes françaises et espagnoles ainsi que la chaîne des Pyrénées.

Trente minutes d'ascension, à huit kilomètres par heure, en pleine nature sauvage, au milieu des moutons et des "pottok", chevaux basques en liberté dans la montagne, vous permettront de découvrir par temps clair un paysage somptueux et de vous restaurer dans les "ventas" espagnoles, à la fois auberges traditionnelles et boutiques de souvenir.

En termes de fréquentation, ce sont chaque année plus de 350 000 visiteurs qui empruntent le Petit Train, ce qui en fait le site touristique le plus fréquenté de la région ! Un gage de qualité !

Historique :
Afin de promouvoir le tourisme dans les Pyrénées, la compagnie des Chemins de fer du Midi créa des filiales qui furent à l'origine de grandes réalisation hôtelières et touristiques. Une de ces filiales, la société des Voies Ferrées Départementales du Midi (VFDM), a réalisé au Pays Basque la ligne à crémaillère de La Rhune. Sa construction débuta en 1912, mais en raison de la guerre, sa mise en service ne put avoir lieu que le 30 juin 1924. 1999, a été son 75ème anniversaire !

Technique :
La ligne, à voie métrique et crémaillère Strub, part du Col Saint-Ignace (à 169 m d'altitude), d'où se succèdent une section de 1700 m en rampe de 250 mm/m, un palier de 1100 m, puis à nouveau une rampe de 250 mm/m sur 1400 m, soit un développement total de 4,2 km. Une voie d'évitement permet aux trains de se croiser à mi-parcours. Le trajet se termine à 887 m, à proximité du sommet de La Rhune qui se trouve en territoire espagnol.

Le matériel se compose de six motrices dont cinq en service, six voitures à portières latérales et un wagon à marchandises pour les trains de service. Ce matériel compose les quatre trains en circulation. Les caisses des véhicules sont en bois verni, et certains proviennent de la ligne disparue de Superbagnères. Le courant d'alimentation est en triphasé 50 Hz sous une tension de 3000 volts. Depuis le 1er janvier 1995, l'exploitation est assurée par la CFTA, concessionnaire pour 18 ans.

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